For nearly three decades, the Allied Democratic Forces (ADF) have been among the most violent armed groups in eastern Democratic Republic of the Congo. This report by Ebuteli and the Congo Research Group (CRG) at NYU’s Center on International Cooperation (CIC) analyzes how the ADF have adapted to military operations conducted against them by relocating to new territories in Ituri and North Kivu.
The study shows that this shift has been accompanied by an intensification of mass violence against civilians, which has become a central strategy for survival, control, and recruitment in areas where the group lacked durable local networks. The report also highlights the limitations of the joint FARDC–UPDF operation (Shujaa) and the emergence of local dynamics of violence that continue to exacerbate the security and humanitarian crisis.
Depuis près de trente ans, les Forces démocratiques alliées (ADF) figurent parmi les groupes armés les plus violents de l’est de la République démocratique du Congo. Ce rapport d’Ebuteli et du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) du Center on International Cooperation (CIC) à NYU analyse la manière dont les ADF se sont adaptées aux opérations militaires menées contre elles, en se repliant vers de nouveaux territoires en Ituri et dans le Nord-Kivu.
L’étude montre que ce déplacement s’est accompagné d’une intensification des massacres de civils, utilisés comme stratégie centrale de survie, de contrôle et de recrutement dans des zones où le groupe ne disposait pas de réseaux locaux solides. Le rapport met également en lumière les limites de l’opération conjointe FARDC–UPDF (Shujaa) et l’émergence de dynamiques de violence locales qui aggravent durablement la crise sécuritaire et humanitaire.