This report examines the lack of transparency within the Democratic Republic of Congo’s National Assembly, an institution meant to serve as a pillar of democracy. Despite constitutional mandates for accountability, the Assembly is often criticized for opaque practices that undermine its legislative and oversight roles. By analyzing recent parliamentary activities and engaging with experts, the report identifies systemic challenges, including poor record-keeping, manipulation of legislative processes, and ineffective oversight. With a focus on the 2019-2023 legislature, the report evaluates transparency issues and offers recommendations to transform the Assembly into a more accountable institution. It calls on lawmakers, citizens, and partners to foster meaningful reforms and build public trust.
Ce rapport examine la question de la transparence à l’Assemblée nationale congolaise, censée jouer un rôle clé dans le régime semi-présidentiel du pays. Malgré un cadre législatif en place, des pratiques opaques et des comportements non éthiques entravent son bon fonctionnement, notamment par une mauvaise gestion du « livre bleu » et des manipulations internes. Le contrôle parlementaire, bien que défini, souffre de dysfonctionnements tels que la « sectarisation » du contrôle et des débats politisés. Depuis 2020, le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli documentent l’activité parlementaire, révélant des défis comme la gestion des présences, les quorums et l’efficacité du contrôle. Ces pratiques affaiblissent la gouvernance et creusent le fossé entre citoyens et représentants. Le rapport évalue la transparence de la législature 2019-2023 et propose des recommandations pour faire de l’Assemblée un modèle de redevabilité, engageant députés, citoyens et partenaires à œuvrer pour une institution plus transparente et responsable.